Dans cet article je vous partagerai le déroulé de mon road trip, mes impressions et mes expériences. Je souhaitais aussi partager avec vous mon budget. Pour ce road trip de 16 jours j’en ai eu pour 630 € tout compris, ce qui fait en moyenne un budget d’un peu moins de 40 € par jour. Si vous souhaitez baisser un peu ce budget, bougez moins ! Les trajets en bus, bien que très accessibles, font quand même sensiblement augmenter la note.
Ayant un tout petit budget, nous avons sauté sur une belle opportunité : le vol Charleroi – Podgorica à 18 €. La sortie de l’avion nous a fait un sacré choc ! A Lille il pleuvait et il faisait 13 degrés, nous voilà après 2h30 de vol sous un grand soleil et 30 degrés. Comme il y a 3 ans, nous avons décidé de boycotter les taxis à 15 € à la sortie de l’aéroport pour appeler un taxi de la ville, il suffit de composer le 19700 et l’on vous indique le numéro de taxi et dans combien de temps il arrive. Le trajet jusqu’à l’auberge nous a donc coûté 7 €, soit moitié moins cher que ce qui nous été proposé à la sortie de l’aéroport.
J’ai eu le droit à une très mauvaise surprise lors de mes 2 premières heures au Monténégro, un hors forfait de 50 € !!! Lorsque j’étais venue il y a 3 ans, il n’y avait pas de frais supplémentaires sur l’itinérance des données, mais je suppose qu’avec la fin des frais d’itinérance des données en Union Européenne, les opérateurs se rattrapent bien où ils peuvent…
Je vous conseille de retirer du cash avant de venir au Monténégro, car la monnaie est certes l’euro, mais le pays n’est pas encore entré dans l’Union Européenne, vous pourriez avoir des frais bancaires en retirant l’argent sur place.
J’étais contente de revenir à Podgorica. Il y a 3 ans je débutais dans cette ville mon premier road trip. Avec ma meilleure amie nous avons décidé de retourner dans la même auberge que la dernière fois, au Monténégro Hostel B&B. Le prix de la nuit était de 13,70 € mais cette année le petit-déjeuner n’étais plus inclus.
Après 2h30 de vol nous voilà sous le soleil Monténégrin ! Je vous avoue que ça fait du bien toute cette luminosité et cette chaleur après la grisaille de ces derniers jours dans le Nord.
Arrivée à l’auberge, changement de tenue pour s’adapter au climat et nous filons visiter ce que nous n’avions pas vu il y a 3 ans ! Premier arrêt, l’église St Georges. Il s’agit de la plus vieille église du Monténégro, elle a été construite entre le IX et XIème siècle. Juste derrière l’église il y a un parc, nous en avons profité pour nous y promener. La lumière était vraiment superbe avec le soleil qui commençait doucement à se coucher.
Puis nous sommes parties retrouver la rue de la soif ! Et le bar le Berlin pour déguster la bière locale : la Nikšićko Pivo. J’avoue que la bière à 1,50 € ça m’avait manqué. Dans les pays de l’Est on se sent un peu comme les rois du pétrole 🙂
Pour notre dîner, nous retournons du côté de la vieille ville pour manger dans un restaurant qui sert de la nourriture typique du Monténégro : le Pod Volat. Les prix sont vraiment en-dessous de ce que l’on a en France, du coup faites bien attention aux quantités, les plats sont servis très très généreusement. Si vous y faites un tour je vous conseille de goûter les Ćevapis (sur la photo c’est ce qui ressemble à des saucisses) avec de l’ajvar (sorte de confit de poivrons) et les punjene paprike (des poivrons farcis). Oh petit détail important, les bouteilles de vin ont une contenance d’1 litre (quand vous êtes 2 à boire cette bouteille ça peut faire beaucoup !). Pour le repas que vous voyez ci-dessous, nous en avons eu pour 17,40 € (vin inclus).
Pour cette deuxième journée, on s’est levé tranquillement pour nous rendre dans une boulangerie et s’acheter un petit-déjeuner (on a opté pour le feuilleté saucisse, simple et efficace).
Puis direction la gare routière pour nous rendre à Tirana ! Je vous conseille de toujours garder quelques pièces quand vous prenez le bus, car en règle général il faut payer 1 ou 2 € pour mettre votre sac dans le coffre du bus. Si votre sac n’est pas trop encombrant vous pouvez le garder avec vous.
Le trajet a durée un peu plus de 3h et nous a coûté 17,50 €. J’avoue que ce trajet m’a paru bien bien long. Nous étions dans un bus qui datait un peu, sans climatisation et sous un soleil de plomb et une température dépassant les 30 degrés. Arrivées à Tirana, nous avons rejoins à pieds notre auberge de jeunesse !
Première étape de ce road trip : l’Albanie. En France, ce n’est pas tellement un pays qui à la côte. Sa réputation se base surtout sur le célèbre film Taken où finalement les albanais sont les grands méchants qui kidnappent des jeunes filles. Alors annoncer à mes amis et ma famille « eh je file en Albanie avec ma meilleure amie ! » c’était un peu la panique…
Eh bien sachez que c’était une très belle découverte ! Je me suis même sentie plus en sécurité à Tirana (pour le reste de l’Albanie je ne sais pas) qu’à Lille tant de jour que de nuit.
Nous sommes restées 2 nuits à Tirana à l’auberge Destil Hostel (comptez 10 € la nuit avec boisson d’accueil et petit déjeuner inclus). En 3 jours, nous avons eu suffisamment de temps pour découvrir la ville (à bon entendeur, ça peut donc se faire sur un weekend). Juste en dessous vous trouverez le déroulé de nos journées sur place.
Nous sommes arrivées en début d’après-midi à la gare routière de Tirana. Direction l’auberge de Jeunesse Pour rejoindre le centre ville il faut compter environ 30 minutes à pieds depuis la station de bus.
Le personnel de l’Hostel nous réserve un superbe accueil et nous conseille sur les choses à voir et à faire dans la ville. Et nous voilà partie pour aller découvrir le nouveau Old Bazaar. Oui nouveau car le Old Bazaar datant de 1931 a été entièrement refait en 2016.
Pour la suite du programme nous décidons de nous rendre dans le parc au sud de la ville. C’est une belle bulle d’oxygène, d’autant qu’en ville il y a pas mal de voitures qui circulent et l’on sent assez la pollution de l’air.
Après avoir assisté au coucher du soleil, nous décidons de nous rendre dans un bar que le personnel de l’Hostel nous a conseillé : le Radio Bar.
Heureusement qu’il nous avait été conseillé car je pense que nous ne l’aurions même pas remarqué. Or le cadre autant que les coktails valaient le déplacement.
Cette deuxième journée commence par un immense petit-déjeuner à l’Hostel et nous filons direction le free walking tour qui démarre à 10h sur la place de Tirana.
Après 2h de visite à découvrir l’histoire de Tirana, et plus globalement celle de l’Albanie, nous filons manger dans un restaurant conseillé par l’auberge qui propose des plats typiques de la région à prix très accessible : le restaurant Piceri Era
Nous avons ensuite atteint le sommet de la tour de l’horloge pour découvrir une magnifique vue sur Tirana.
Notre seul regret sur ce séjour est que la mosquée que l’on voit sur cette photo était en travaux et donc non ouverte aux visites. Or cette mosquée à deux particularités :
Arrivée en fin d’après-midi nous sommes allé au sommet de la Sky Tower afin d’avoir une vue panoramique sur la ville au coucher du soleil. La bière y est un peu plus cher qu’ailleurs, mais la vue vaut vraiment le coup (je dis un peu plus cher qu’ailleurs mais c’est toujours moins cher qu’en France !).
Pour notre dernière matinée sur Tirana, nous avons fait nos sacs et direction la place skanderbeg qui nous avait tant plus en centre-ville. Puis en route pour la gare routière afin de prendre notre bus pour Ohrid en République de Macédoine. Je ne vous dis pas le mal que j’ai eu à trouver un simple sandwich près de la gare routière ! Faites comme ma meilleure amie, achetez votre sandwich dans le centre-ville avant d’aller prendre le bus 🙂
Nous avons pris la route depuis Tirana en Albanie en bus. C’était assez accessible en terme de prix (environ 17 €) et nous avons mis environ 3h30 pour arriver à destination ! Et grande surprise, le chauffeur nous a tous déposé aux abords de la vieille ville et nous a épargné quelques kilomètres de marche depuis la station de bus. Il est possible d’arriver en bus depuis la capitale Skopje, ou encore à l’aéroport depuis l’étranger.
Nous sommes arrivées en fin d’après-midi à Ohrid. Nous avons donc fait une petite marche dans la vieille ville afin de repérer un peu les lieux.
J’ai été assez surprise de voir autant de chiens et de chats dans la rue, tous plus sympathique les uns que les autres (en règle général pour avoir un bout de votre repas). Clairement il n’y a pas de SPA en Macédoine ! Par contre, chaque chien dans la rue est castré ou stérilisé, vacciné et identifié, afin d’éviter les problèmes sanitaires et la reproduction.
J’avoue qu’on a eu un peu froid à Ohrid. Il y avait un grand soleil mais les températures étaient bien fraîches. Du coup on a du remettre à plus tard nos envies de baignade !
Située à la frontière Albanaise, Ohrid est l’une des plus ancienne ville d’Europe. Nous sommes parties découvrir la célèbre « perle de la Macédoine » hors saison (fin septembre) et avons été surpris par le calme et la sérénité des lieux (réputé être l’équivalent de la Côte d’Azur Macédonienne). Dès que l’on s’aventure dans la vieille ville nous découvrons des édifices et ruelles totalement hors du temps. Clairement, ça vaut le détour (le centre historique et le lac d’Ohrid sont d’ailleurs classés au patrimoine mondial de l’UNESCO) !
Nous sommes restées 3 nuits à Ohrid. Nous avons séjourné chez l’habitant en passant par Airbnb (étant donné qu’on était 2, on a pas eu diviser le prix du séjour et payer chacune 10,50 € la nuit). Nous étions super bien placées, à la limite entre la vieille ville et le centre ville. Le logement se trouvait d’ailleurs juste à côté d’une petite tour qui était il y a bien longtemps une des portes de la ville.
Alors clairement si vous aimez les églises, c’est THE PLACE TO BE. Il y a 365 chapelles dans la ville, une pour chaque jour de l’année ! J’ai personnellement beaucoup aimé l’architecture byzantine des monuments. Notre journée a donc débutée par la découverte d’une église avec vue sur mer : l’église orthodoxe Saint-Jean de Kaneo.
Après ce très beau panorama nous sommes allées découvrir le théâtre antique romain. On peut encore voir gravé dans la pierre le nom des familles à qui les assises étaient attribuées. J’adore ce genre de détail qui permet de remonter dans le temps simplement en s’asseyant sur un bout de pierre !
Ensuite un peu de grimpette pour atteindre le monastère Saint-Pantaleimon d’Ohrid. Ce monastère était appelé autrefois Saint-Clément, du nom du moine Clément qui devint évêque d’Ohrid et qui commanda la construction de cet édifice. Saint-Clément est connu pour avoir entre autre créé et diffusé l’alphabet cyrillique. Et ensuite direction la forteresse du Tsar Samuel. Bon il n’en reste que l’enceinte et les murailles, mais avec un peu d’imagination on peut se projeter et profiter de la vue qu’offre la forteresse.
Pour cette troisième journée, direction le centre ville. Nous avons pu découvrir ce qui était autrefois le Old Bazaar. C’est devenu une rue très commerçante. Il y a d’ailleurs énormément de joailleries vendant des perles, facilement une trentaine rien que dans la rue principale ! Sur la place au bout de cette rue on trouve une belle fontaine et un arbre qui a plus de 1000 ans.
On est ensuite parties se balader le long de la jetée du lac. Au bout il y a le parc national de Galitchitsa. Nous n’avons pas eu le temps d’y faire un tour mais de nombreuses balades en bateau sont proposées pour vous y rendre.
Jour du grand départ vers Skopje ! Il n’y a donc pas grand chose à dire à part que l’on s’est fait un super petit déjeuner pour 80 MKD (1,30 €) pour nous donner des forces. Nous avons décidé de nous rendre jusqu’à la station de bus à pieds. Sur place au moment de nous rendre sur le perron du bus l’agent de sécurité nous indique le guichet alors que nous avons déjà nos billet, ce qui nous intrigue un peu. En fait il y avait une taxe supplémentaire à payer en plus du billet.
Et nous voilà donc parties pour la capitale de la République de Macédoine : Skopje. La route a été beaucoup plus rapide que ce qui était annoncé. Nous avons mis 2h30 contre 4h. Pour ce trajet il est difficile de trouver des tickets en ligne, il faut voir sur place. Mais la liaison est assurée plusieurs fois par jour entre les 2 villes. Il faut compter environ 3h30 de trajet.
Nous sommes arrivées en début d’après-midi à Skopje ce qui nous a permis de nous aventurer dans le centre ville directement ! Skopje est une ville assez surprenante. A notre entrée dans la ville en bus, nous sommes passés devant de grands bâtiments bien moches connotés bloc soviétique… pour ensuite arriver dans le centre ville qui fait très « grec » avec ses immenses bâtiments à colonnes. Je pense que c’est également la ville qui a le plus de statues au monde ! Il y en a absolument partout. Tout ça pour dire qu’il serait dommage de passer à côté sans s’y arrêter, mais ne vous y attardez pas trop, elle n’est pas super jolie.
Première étape : promenade le long du Vardar (c’est un fleuve) afin d’y découvrir des bâtiments flambant neuf hors norme ! Un grand projet a été lancé ses dernières années afin de rendre le centre ville plus attractif, les bâtiments y sont construits avec un style architectural assez « Grèce Antique ».
Nous prenons ensuite la direction du Old Bazaar et de toute la partie « vieille ville ». Clairement c’est la partie de Skopje qui a le plus de charme. Puis direction la forteresse pour profiter de la vue sur la ville !
Nous avons posé nos quartiers dans l’auberge de jeunesse Get Inn Skopje pour 2 nuits (comptez environ 10 – 11 € la nuit avec petit déjeuner inclus). Comme indiqué juste au-dessus, la ville est sympa mais on en fait assez vite le tour, 2 jours de visite c’est tout a fait suffisant.
Pour cette deuxième journée nous avons décidé de nous rendre au Canyon Matka qui se trouve à 14 km de Skopje. Vous pouvez vous y rendre en bus pour 300 MKD aller-retour (4,90 € environ). Ne vous trompez pas de station de bus, il y en a 2 : celle pour les bus de la ville, qui se repère avec ses bus rouges et qui est celle qui nous intéresse pour aller à Matka, et la station de bus internationale. Clairement le Canyon Matka vaut le détour. Si vous êtes à Skopje, ne me faite pas l’offense de passer à côté !
A notre arrivée nous avons décidé de commencer par une balade en bateau jusqu’à la grotte de Vrelo (comptez 400 MKD par personne). Toutes les escapades en bateau ne vont pas jusqu’à la grotte, demandez bien confirmation aux personnes sur place avant de monter dans le bateau. Vous pouvez également faire du canoë kayak.
Ensuite pour le déjeuner, nous avions acheté un petit burek aux épinards à Skopje. Il y a peu de choix pour se restaurer à Matka et c’est plus cher qu’en centre ville. Puis randonnée au bord du canyon ! Avec le recul je vous conseille de faire la balade en matinée si vous souhaitez pouvoir la faire au soleil 🙂
Pour notre dernier jour sur Skopje, nous avons participé au Free Walking Tour. C’est clairement le plus long walking tour de ma vie ! Il a duré près de 3h30, mais le guide était vraiment sympa et passionné, et nous avons pu découvrir en long en large et en travers l’histoire de la ville. Petite anecdote insolite, tout le long du tour, nous avons été accompagné par une jolie meute d’une dizaine de chiens. En Macédoine nous avons vu beaucoup de chiens dans les rues, et ceux là ont décidé de s’intégrer à notre groupe. Rassurez-vous ces chiens sont vraiment hyper gentil avec vous… si vous êtes à pieds ! Car les vélos, scooters et voitures qui passaient près de notre groupe se faisaient systématiquement courser par la meute. Pour vous donner un aperçu sur une voiture !
Durant le Walking Tour nous avons pu déguster de la Rakja (spécialité alcoolisée des Balkans) et nous avons eu un ticket pour une bière gratuite dans le bar .
En fin d’après-midi nous nous sommes rendues à la station de bus internationale afin de nous rendre à Thessalonique. Petite info pratique, quand vous vous rendez à Thessalonique il y a un changement d’heure à prendre en compte ! Là-bas il y a une heure de plus. Nous avons donc pris le bus depuis Skopje pour nous rendre à Thessalonique. Il n’y a qu’un seul départ par jour à 17h, et il faut compter 4h30 de trajet et 20 €.
Si je devais résumer Thessalonique en un seul mot je dirais : éclectique ! Cette ville a vraiment plusieurs visages. On trouve au milieu d’immeubles des années 80 de véritables trésors historiques (et antiques) épargnés par l’immense incendie qui a ravagé le centre ville en 1917.
Le premier « vrai jour » nous sommes arrivées à 22h, donc il ne compte pas vraiment, passons directement au lendemain de notre arrivée ! Nous commençons par rejoindre l’avenue Aristotelous qui rejoins la mer. Au bout de cette rue il y a un point d’information touristique qui propose même des supports en français.
Pour la suite de la journée on a souhaité la jouer farniente sur la plage, sauf qu’en fait, il n’y a pas de plage à Thessalonique. Nous nous sommes donc rendues au port avec l’intention de prendre un bateau (le waterways) jusqu’à la plage Peraia, sauf que toutes les liaisons sont stoppées à partir du 1er octobre, mais que rien ne l’indiquais…
Après avoir finalement croisé un matelot pour lui demander quand le bateau allait finalement partir il nous a dit que la haute saison était finie et que donc il n’y avait plus de ferry pour la plage. Dommage… c’était 2,50 € donc pas cher et la vue avait l’air d’être beaucoup plus sympa que dans le bus.
Mais nous ne nous sommes pas laissé découragées ! Et nous décidons d’y aller en bus. Alors clairement il faut être préparé mentalement. Tout est en alphabet grec, ce n’est vraiment pas évident pour se repérer, d’autant qu’il y a un changement à faire à IKEA (c’était la seule station de bus que j’arrivais déchiffrer). Je vous conseille vivement de faire l’appoint car les machines dans le bus ne rendent pas la monnaie (donc ne mettez pas comme moi 2 € pour payer votre ticket à 0.90 €). J’ai téléchargé l’application Moovit qui m’a grandement aidé à me repérer et à planifier sans accroc notre trajet en bus jusqu’à la plage ! (pour info c’était d’abord la ligne 3 jusqu’à Ikea puis la ligne 8)
Après le bus, le réconfort ! (bon sur la photo la plage n’est pas hyper jolie, Thessalonique venait de faire face à une grosse tempête et ça a ramené pas mal de choses sur la plage). Au bord de la plage les bars et restaurants ont presque tous des installations les pieds dans le sable (table, transats, etc.). Vous pouvez vous y installer en échange d’une consommation, il n’y a pas comme en France le fameux 20 € la demi journée.
Sur Thessalonique nous avons opté pour la solution Airbnb pour se loger et nous sommes vraiment très bien tombées ! Lors de notre quête du logement parfait, nous avions vu beaucoup d’appartements fonctionnels mais à la déco vraiment kitsch, et pour ce logement tout était fonctionnel et épuré, pour un rapport qualité prix au top (comptez 18 € la nuit). Nous avons été super bien accueillies avec dégustation d’un alcool local en rooftop et pleins de recommandations pour nos prochains jours sur place. Si vous êtes intéressés je vous mets le lien de l’appartement ici.
Pour ce second jour nous avons planifié une visite du centre-ville. Équipé de ma fidèle brochure nous avons arpenté les rues du centre de Thessalonique à la découverte de ses trésors antiques ! Ma découverte coup de cœur de la journée a été la Rotonde. Les mosaïques à fond d’or sur la nef sont vraiment magnifiques et autre fait impressionnant, elle tient quand même debout depuis l’an 306 !
Un des lieux emblématique a découvrir à Thessalonique reste la Tour Blanche ! Autrefois partie prenante de la muraille qui cerclait la ville, elle est maintenant transformée en musée. Quand vous achetez votre ticket, n’oubliez pas de demander votre guide audio, car à l’intérieur tout est en grec. Au sommet vous pouvez profiter de la vue et découvrir pleins de recettes de spécialités grecs en vidéo ! Suite de la visite, la taverne grecque en bas de notre logement ! Nous avons pu goûter le plat du jour : la véritable moussaka. En plus d’être vraiment très bon c’était vraiment pas cher, comptez 3,90 € pour ce plat.
Nous nous sommes ensuite plongées dans l’ambiance du marché au poisson. On en fait vite le tour mais c’est toujours sympa de visiter les marchés couverts ! La journée s’est terminée en terrasse dans notre logement, avec un petit saut sur le rooftop de l’immeuble pour assister au coucher de soleil.
Ce troisième jour est sans aucun doute celui que je préfère ! Car nous nous sommes rendues dans la vieille ville afin de découvrir le château de Thessalonique (j’adore les châteaux !!).
Je ne l’avais pas encore évoqué jusqu’ici mais Thessalonique est une ville très dynamique avec beaucoup de circulation (je tiens d’ailleurs à préciser que la conduite dans les balkans et à Thessalonique est loin d’être cordiale, piétons, soyez prudents !). Dès les premiers pas dans la vieille ville l’atmosphère change totalement. C’est calme, reposant, et ça grimpe.
Passons aux choses sérieuses : la forteresse de Heptapyrgion. Son petit nom en grec veut dire » le fort à sept tours » bien qu’elle en possède dix. Autrefois acropole byzantine, elle devient un fort sous l’empire Ottoman peu après la prise de Thessalonique par les Turcs en 1431 (on le sait car l’inscription au-dessus de la porte indique qu’elle a été reconstruite par un turc du nom de Çavuş Bey, par contre rien n’est précis quand à qui est ce monsieur).
La forteresse est peu à peu laissée à l’abandon et est transformée en prison dans les années 1890. Elle gardera cette fonction jusqu’en 1989 ! Depuis la forteresse a été confiée au ministère de la culture et des travaux d’études et de restauration y ont lieu.
Nous sommes ensuite redescendue vers le centre-ville. Il est possible de suivre les vestiges des remparts jusqu’à la Tour Blanche. En chemin nous nous sommes arrêtées devant l’église de Saint-Paul.
La dernière visite de la journée s’est passé juste à côté de l’église Sainte-Sophie. J’avais entendu parler de catacombes, mon esprit s’est un peu emballé. Alors oui il y a un souterrain avec une tombe, mais je pense que ça n’arrive pas à la cheville des catacombes de Paris !
Bon cette journée est assez ennuyeuse à vrai dire. Nous nous sommes levées, et nous sommes rendues à pieds à la station de bus internationale (celle qui est la plus loin du centre). Nous en avons eu pour un bon 45 minutes de marche. Nous avions acheté un sandwich sur la route car notre trajet jusqu’à Plovdiv affichait 6h45 de temps de route. Nous avons fait la route en bus depuis Thessalonique. Je ne vous cache pas que 7h de trajet en bus c’était un peu long ! Heureusement que le bus était hyper confortable et que les paysages traversés étaient magnifiques. Vous pouvez consulter ici les horaires et tarifs des bus. Pour le prix il faut compter entre 25 et 27 €.
Pour le choix de notre logement nous n’avons pas hésité une seule seconde ! Nous avons eu un coup de cœur pour l’auberge de jeunesse Hostel Old Plovdiv. Non seulement l’hostel est hyper bien placé, mais en plus le cadre est vraiment magnifique. Puis c’est vraiment sympa de pouvoir dormir dans une des maisons bourgeoises typique de la vieille ville de Plovdiv. Et pour couronner le tout, le rapport qualité prix est franchement exceptionnel, à savoir 10 € la nuit avec petit déjeuner inclus (option végétarienne proposée).
Plovdiv c’est vraiment mon coup de cœur de ce road trip ! Cette ville est vraiment magnifique ! J’ai adoré la vieille ville avec ses grandes maisons bourgeoises du XIXème siècle la période Renaissance de la Bulgarie, ses trésors antiques comme le stadium enfoui sous la rue piétonne principale ou encore le théâtre antique logé entre 2 collines. A Plovdiv je me suis sentie vraiment bien, détendue et prête à en découvrir toutes les richesses qu’offre la ville aux 7 collines.
Je ne peux que vous conseiller d’y faire un tour ! En plus Plovdiv est capitale Européenne de la Culture en 2019, c’est une bonne excuse pour y faire un saut 🙂
Cette première journée commence par une balade dans la vieille ville. Avec ma meilleure amie nous nous laissons aller au fil des ruelles et des découvertes. Nous découvrons ensuite niché entre 2 collines le théâtre antique romain ! Il a été redécouvert en 1968, il avait été enseveli lors d’une catastrophe naturelle puis oublié. Et en juin 2018, Sting est venu donner deux concert dans ce théâtre en plein air pouvant accueillir jusqu’à 3000 personnes.
Nous avons ensuite rejoins le centre-ville. Ce qui est super dans Plovdiv, c’est que la vieille ville et le centre sont essentiellement piéton. D’ailleurs c’est la plus longue zone piétonne d’Europe, elle mesure 1750 mètres. Ces jolies ruelles pavées avec les fanions font parties de la zone piétonne. Il s’agit du quartier appelé Kapana (ce qui veut dire piège). A l’origine il s’agissait du Old Bazaar qui réunissait près de 900 boutiques ! C’est maintenant le quartier artistique de Plovdiv, perdez vous dans ses ruelles, vous y trouverez des ateliers, des tags et surtout des bars et restaurants.
Etape suivante de notre journée, la montée de la colline de la tour de l’horloge surnommée Sahat tepe. A 14h nous nous sommes rendues en face de la mairie pour participer au Free Plovdiv Tour. J’ai pu en apprendre énormément sur l’histoire de la Bulgarie, de Plovdiv en particulier (ses origines remontent tout de même à il y a 6000 ans ! J’ai du me replonger dans mes lointains cours d’histoire du collège pour me rappeler les Thraces, les Byzantins, les Ottomans et j’en passe !). Le Free Plovdiv Tour nous a fait faire le tour du centre ville, présenté Together Plovdiv 2019 (le programme lié au fait que Plovdiv est capitale Européenne de la Culture en 2019), Kapana et la vieille ville.
Pour commencer cette deuxième journée, nous avons décidé de nous rendre au sommet de la vieille ville sur le site archéologique Nebet Tepe (pour info Tepe veut dire colline). C’est à cet endroit qu’à l’origine les Thraces se sont installés. La ville en se développant a ensuite investit les plaines. Et donc tout là-haut vous trouverez les ruines du système de fortification qui est maintenant devenu LE spot pour boire une bière entre amis.
Et car il nous reste encore des collines à escalader, nous nous sommes ensuite rendues sur la Bunardzhika Tepe. Sur le sommet de cette colline se trouve un monument en mémoire de l’armée soviétique (d’ailleurs cette statut est tournée vers la Russie, hasard ? Je ne crois pas). De là-haut on profite d’une très belle vue sur toute la ville.
Du sommet de notre colline, nous avons pu repérer la 7ème colline de Plovdiv qui a disparue. A sa place un centre commercial ! Nous en avons profité pour faire un peu de shopping. D’autant qu’au niveau des prix c’est moitié moins cher qu’en France.
Nous avons enchaîné avec une promenade dans le parc du Tsar Simeon. Le parc est vraiment sympa et les couleurs de l’automne offraient un superbe paysage. J’ai personnellement beaucoup aimé tous ces parcs que l’on a pu trouver dans la ville. C’est quelque chose qui selon moi manque cruellement à Lille.
A la sortie du parc, nous arrivons rue du Prince Alexandre Ier. L’occasion d’aller faire un tour culturel dans le sous-sol de H&M. Eh oui, sous cette avenue se trouve l’ancien stadium romain. Et l’on peut donc trouver les ruines plutôt bien conservées des tribunes dans les sous-sols. Je vous met une photo de celles visitées dans le centre commercial Excelsior.
Dernier jour de notre road trip ! Après avoir remballé nos affaires, nous sommes parties visiter la maison de Stepan Hindliyan. La maison est super bien préservée, l’intérieur est meublé comme à l’époque où elle était habitée. Et fait assez insolite, à l’étage il y a dans l’équivalent d’un salon une fontaine à l’eau de rose. La visite était assez rapide mais j’ai beaucoup aimé pouvoir me plonger dans le mode de vie (très luxueux) d’un riche marchand de Plovdiv du XIXème siècle.
Dernière visite du séjour : la mosquée Dzhumaya. Ce qui est insolite sur cette mosquée, c’est qu’elle possède non pas un dôme mais neuf ! C’est qu’à l’origine il s’agissait de la cathédrale St Petka da Tarnovo. Peu après la prise de la ville par l’armée Ottomane en 1364, le Sultan y érigea cette mosquée. Vous pouvez la visiter en dehors des heures de prière, c’est gratuit et une sorte de blouse vous sera fournie pour la visite (vous pouvez donc être en robe ou en short ça ne pose pas de problème).
Nous avons fini notre matinée par un repas sur la place en face de la mairie à prendre le soleil avant de prendre un taxi pour l’aéroport de Plovdiv et rentrer chez nous.
Pour le retour en France, nous avons trouvé un vol Plovdiv – Charleroi à 23 €. Il y a en effet un petit aéroport à 12 km de la ville. Pour s’y rendre je vous conseille le taxi, c’est entre 15 et 20 Lev Bulgare ce qui fait entre 7,50 et 10 €. Je sais qu’il y a également des services de navettes, mais vous risquez de payer le double de ce prix par personne ! Il est également possible d’arriver et de repartir de Plovdiv via l’aéroport de Sofia. Il existe une ligne de train, des bus ou des navettes.
Découvrez ici un panorama des 10 choses incontournables à savoir et à visiter à Plovdiv. La ville des 7 collines regorge de trésors entre la beauté de ses ruelles anciennes, ses vestiges antiques, ses zones naturelles protégées, et son atmosphère détendue et cosmopolite.
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